Le premier ministre grec, Alexis Tsiras a reconnu avoir fait "des erreurs" en signant l'accord à Bruxelles avec les principaux créanciers. S'expliquant mardi soir à la télévision grecque, il a ajouté qu'il a signé un texte auquel il ne croit pas forcément, mais "pour éviter un désastre au pays", une sortie de l'euro aux conséquences incalculables, a-t-il martelé avant d'avertir que les banques allaient probablement restées fermées encore un mois pour "éviter" que les grecs aillent retirer tout leur argent d'un coup.
Faisant face à une contestation y compris dans son camp, Tsipras a évoqué la nuit de l'accord, précisant que pour lui, cette était "une mauvaise" nuit , les Européens ayant eu une position "dure et vindicative", à l'exception de pays "comme la France, l'Autriche, Malte, et Chypre".