La Banque centrale européenne (BCE) a besoin de plus de clarté sur les éventuelles mesures d'allègement de la dette grecque pour intégrer les obligations souveraines de ce pays dans son vaste programme de rachats d'actifs, a déclaré une source proche du dossier.
Les pays de la zone euro créanciers de la Grèce ont accepté jeudi le versement d'une nouvelle tranche d'aide mais se sont contentés d'évoquer des pistes de réflexion sur de futurs allègements de sa dette.
La BCE a dit à plusieurs reprises qu'il lui fallait des engagements précis pour ramener la dette de la Grèce à un niveau jugé supportable avant de faire bénéficier ce pays de son programme de rachats d'actifs.
"C'est un pas très positif dans la bonne direction mais il faut plus de clarté sur la dette pour inclure la Grèce" dans ce programme, a dit la source.
La BCE a exclu les obligations grecques de ses rachats d'actifs lorsqu'elle les a lancés en mars 2015, la dette de la Grèce étant alors rangée en catégorie spéculative par les agences de notation. Le gouvernement Syriza venait en outre d'arriver au pouvoir à Athènes en promettant d'en finir avec la politique d'austérité.