Les cours du pétrole ont chuté mardi de près de 3 %, creusant leurs pertes antérieures, pénalisés notamment par le maigre espoir d'un accord par les pays producteurs sur la résorption de la production.
Le cours du baril de brut pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex) chutait de 1,30 dollar, soit 2,83%, à 44,63 dollar. Sur l'ICE Futures Exchange de Londres, le cours du baril de Brent pour livraison en décembre perdait 1,38 dollar (2,88 %) à 46,55 dollars.
Des responsables de pays producteurs ont déclaré mardi que les pourparlers entre les membres de l'Organisation des pays producteurs du pétrole (Opep) et les producteurs non-membres du bloc sont d'ordre "consultatif", jetant du doute sur les chances de toute décision politique lors de la réunion prévue mercredi. Pour sa part, l'Iran a clairement exprimé son manque d'intérêt à l'idée de plafonner sa production.
Le pétrole abondonne 3,37% vers 16h30 GMT.
Rappelons que 72 pays, producteurs et consommateurs, doivent se retrouver dans la capitale algérienne pour un Forum international de l'énergie du 26 au 28 septembre. Les membres de l'Opep ont prévu de se réunir le 28, après la clôture du forum, pour une rencontre informelle. Objectif : voir si les conditions sont réunies pour un gel de la production. Dans ce cas, a indiqué le ministre du Pétrole algérien, Noureddine Boutarfa, l'Opep pourrait organiser dans la foulée une réunion extraordinaire, seule instance apte à prendre une décision. La Russie, qui n'est pas membre de l'Opep, s'est dit prête à participer à des discussions en ce sens - une condition jugée nécessaire par l'Arabie saoudite. Mais les déclarations de l'Iran, avant le démarrage du forum tuent dans l'œuf tout espoir d'accord.