Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi :
Le Matin :
• Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi au quartier "El Qamra" à l'arrondissement Yaâcoub Al Mansour à Rabat, au lancement de l'opération nationale de soutien alimentaire "Ramadan 1440", initiée par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité à l'occasion du mois sacré de Ramadan. Mobilisant une enveloppe budgétaire de 70,242 millions de dirhams, l'opération "Ramadan 1440" bénéficiera cette année à plus de 2,5 millions de personnes, établies dans 83 provinces et préfectures du Royaume et regroupées au sein de 500.300 ménages, dont 402.238 vivent en milieu rural.
• Le paiement de la subvention relative aux produits gaziers et sucriers a atteint près de 6 milliards de DH à fin avril. Soit près d'un tiers de la dotation budgétaire dédiée à la Caisse de compensation en 2019. En dépit de cet important effort de paiement, les arriérés demeurent relativement lourds à 3,01 milliards de DH.
L’Economiste :
• Pas sûr que le vieux dicton boursier qui dit de vendre en mai et de s'en aller interpelle les investisseurs. Beaucoup ont quitté la cote depuis le début de l'année. Les transactions ont baissé pratiquement de moitié au cours des quatre premiers mois de l'année. Le creux du mois de ramadan et les vacances ne vont rien arranger à court terme. Six ans après le déclassement du MSCI Emerging Market, le marché est encore loin d'avoir apporté des solutions pour gommer son problème de liquidité. Au niveau des résultats des entreprises, CDG Capital reste optimiste et anticipe un rebond de 1,5% des bénéfices en 2019, malgré l'impact de la contribution sociale de solidarité.
• Bien qu'elle ait été annoncée par le ministre des Finances lors des 3è Assises de la fiscalité, l'élaboration d'un nouveau référentiel des prix de l'immobilier n'attendra pas l'avant-projet de loi de programmation fiscale. Le nouvel «argus» de l'immobilier entrera en vigueur dès ce mois de mai à Casablanca avant d'être étendu à d'autres villes. L'argus de l'immobilier a été élaboré sous la responsabilité commune de la Direction générale des impôts (DGI) et de l'Agence nationale de la conservation foncière. Le référentiel vise à lutter contre la pratique du black dans les transactions immobilières, dont beaucoup sont caractérisées par la sous-déclaration du prix. II permet également au marché d'avoir le même niveau d'information que l'administration fiscale et d'éviter des redressements de valeur.
Aujourd’hui le Maroc :
• Après l’Egypte, le Maroc est la deuxième économie de la région des pays du Sud et de l’est de la Méditerranée (Semed) à afficher une croissance potentielle. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) anticipe pour le Royaume une croissance de 3,2% en 2019. Elle devrait par ailleurs atteindre les 3,8% en 2020. Ces améliorations devraient intervenir selon la BERD sous l'effet d'un renforcement de la croissance hors agriculture et ce après un ralentissement à 3,1% en 2018. La reprise probable reflétera l'amélioration de la gestion budgétaire et de la diversification économique. Elle sera par ailleurs soutenue par une nouvelle reprise des arrivées de touristes et des investissements directs étrangers ainsi que par une expansion rapide des industries de l'automobile et de l'aéronautique.
• Les membres de l'Alliance de l'enseignement privé, qui se sont réunis à l’occasion de la 10ème édition de leur Forum national, ont souhaité que les cadres du secteur privé bénéficient des possibilités de formation de base et de formation continue offertes aux cadres du secteur de l'éducation publique étant donné que la cible principale est l'élève marocain. L’idée serait de réfléchir à un mécanisme permettant de financer cette opération via les fonds alloués à la formation versés à la Caisse nationale de la sécurité sociale. Pour eux, la politique à adopter devra être claire pour assurer la stabilité des ressources humaines travaillant dans le primaire privé et instaurant les principes d'égalité des chances et d'équité accordés par l'Etat à tous les membres du secteur de l'éducation et de l'enseignement, indépendamment de leur affiliation au secteur public ou privé.
L’Opinion :
• Jallal Toufiq, professeur candidat du Royaume du Maroc, a été réélu pour un second mandat en tant que membre de l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) et ce, à l’issue des élections tenues ce mardi à New York, dans le cadre de la session d’organisation du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC). Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale a indiqué, dans un communiqué, qu'en lice avec 17 autres candidats pour les cinq sièges vacants au sein dudit Comité, Toufiq a été élu au 1er tour du vote avec un score très honorable de 32 voix sur les 54 votants, membres de l’ECOSOC. Cette brillante élection constitue également une reconnaissance du rôle du Maroc et de sa contribution aux efforts internationaux pour lutter contre le fléau du trafic illicite et de la consommation des stupéfiants et pour endiguer l'expansion des drogues.
• L’hémophilie est une maladie héréditaire qui toucherait quelque 3.000 Marocains. Soit 1 pour 10.000 habitants, ce qui équivaut en somme à la moyenne mondiale en la matière. Pour Mohamed El Khorassani, professeur de pédiatrie hématologie-oncologie en charge du Centre de traitement d'hémophilie de Rabat: «L'hémophilie est liée à une déficience d'une protéine qu'on appelle le facteur 8. Il y a l'hémophilie A et l'hémophilie B et cela expose le patient à saigner à n'importe quel moment, à toute occasion, soit de façon spontanée ou à la suite d'un traumatisme. Les patients doivent être traités par le facteur hématologie-oncologie, pédiatrie 8 et le facteur 9, qui est la protéine qui leur manque. Le handicap, c'est que ce médicament coûte cher. Un épisode de saignement peut ainsi revenir à 30.000 DH.
Al Bayane :
• Promis depuis près d'un an, les premiers nouveaux bus de dernière génération seront mis en circulation à Rabat en juillet prochain. La gestion du transport de Rabat-Salé-Témara et des communes avoisinantes avait été confiée au groupement Alsa city bus suite à un appel d'offres ouvert en juillet 2018. La tache s'annonce déjà compliquée pour le nouveau délégataire. Le personnel observe une grève depuis le 8 avril, en guise de protestation contre les décisions prises par l’établissement de coopération intercommunale « Al Assima ».
• Après l'insignifiante baisse des prix A à la pompe effectuée à la suite de la pression du département des affaires générales et de la bonne gouvernance, les prix des produits pétroliers augmentent à nouveau sur le marché local. Les variations à la hausse des cours du baril à l'international sont toujours rapidement ressenties chez nous contrairement à la situation inverse où les cours du pétrole reculent, les distributeurs restent muets. Cela se justifie, selon les analyses des opérateurs du secteur, par le décalage horaire et la variation des cours entre les commandes et la réception des produits pétroliers. Dans tous les cas, les variations des prix se font toujours à sens unique, à savoir celui de la hausse. Une situation qui dit tout sur l'absence de la vérité des prix et sur la défaillance des mécanismes de contrôle et de supervision promis par le gouvernement après la libéralisation du secteur des hydrocarbures et la décompensation des produits pétroliers.
Libération :
• La 14ème édition du Salon de tourisme d’Aragon (ARATUR 2019) a été organisée à Saragosse, en Espagne, avec la participation d’opérateurs, responsables et décideurs du secteur touristique venus de plusieurs régions d’Espagne et de pays étrangers, dont le Maroc. Le Royaume a marqué sa présence à ce salon à travers un stand sous forme de deux tentes traditionnelles aménagées par l'Office national marocain du tourisme (ONMT), offrant aux visiteurs une vaste palette de choix visant à promouvoir la destination Maroc et lui conférer une plus grande visibilité auprès des touristes espagnols. Le stand marocain a mis à la disposition de ses visiteurs une documentation aussi riche qu'attractive sur l'offre touristique du Royaume, ainsi que des brochures évoquant les attraits des différents circuits touristiques, la beauté des sites naturels et le charme de ses villes.
• Depuis le 2 mai courant, onze ambassades marocaines en Espagne ont accueilli la caravane du Guichet unique mobile, organisée par le ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, et de la coopération internationale, chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la migration. Ce projet a pour objectif de suivre de très près la situation des Marocains résidant sur la péninsule Ibérique, dont le nombre est estimé à près de 850.000. Les différentes rencontres organisés au sein des consulats ont connu les participations de plusieurs institutions marocaines publiques, dont le ministère de la Justice, le ministère de l’Equipement, du Transport de la Logistique et de l’Eau et l’Agence Nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie.
Akhbar Al Yaoum :
• Depuis quelques mois, les prix des carburants au Maroc connaissent des hausses successives. Le prix du gasoil avoisine les 10 DH. Toutefois, le plafonnement des prix, promis par le gouvernement, tarde toujours à voir le jour. Répondant à des questions orales à la Chambre des représentants sur le sujet, Lahcen Daoudi, ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, a fini par reconnaître qu’il savait, depuis mars dernier, que sa promesse sur le plafonnement des prix des carburants allait tarder à être mise en œuvre. Et d’avouer qu’il s’agissait d’un "moyen de pression" sur les sociétés qui menaçaient de quitter le Maroc. Daoudi a également fait savoir que l’objectif derrière la décision de ne pas appliquer le plafonnement était "de donner une image positive du pays aux investisseurs".
• Le ministère de l’agriculture, via l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), a finalisé la préparation d’un décret qui fixe les normes de qualité et de sécurité sanitaire des boissons gazeuses et des eaux minérales ainsi que d’autres boissons courantes au Maroc. Ce projet met fin aux dispositions qui datent depuis l'ère coloniale (1933), et les premières années qui ont suivi l’indépendance (1960). Le projet comporte aussi des tarifs détaillés pour chaque type de boisson gazeuse, les normes et les taux réglementaires que certains produits doivent contenir, comme les extraits de fruits et légumes, ainsi que les avertissements qui doivent être clairement visibles pour mettre en garde les femmes-enceintes qui consomment ces produits.
Al Massae :
• Le désaccord sur le projet de loi cadre relatif à l'enseignement s’envenime de plus en plus à la Chambre des conseillers entre le groupe PJD, qui refuse catégoriquement l’enseignement des matières scientifiques en français, et le ministre en charge de l’Education nationale, Saïd Amzazi, qui défend ce choix. Abdelilah Hallouti, conseiller PJD, a mis en garde contre la commission d’un crime à l’égard des Marocains, affirmant que la Vision stratégique de l’éducation n’évoque pas la généralisation de l’enseignement des disciplines scientifiques en français. Amzazi, de son côté, a affirmé que la généralisation de l’enseignement en français de ces disciplines n’a pas de rapport avec la Vision stratégique, mais a commencé en 2013 avec le gouvernement sortant et que, de surcroit, cette mesure est une réponse à la demande des familles et des élèves, qui réclament le principe de l’équité et l’égalité des chances.
• La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) réfute catégoriquement les allégations mensongères contenues dans un reportage diffusé par la chaîne espagnole "TV CUATRO" présentant, d'une manière erronée, un gardien de voitures comme étant "un baron de la drogue qui gagne du trafic des substances psychotropes et des stupéfiants plus de 180.000 euros par mois". Les recherches effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis d'identifier le présumé "baron", qui n'est qu'un gardien passager de voitures dans un parking, et que ses fausses déclarations avaient été données suite aux incitations de l'équipe de presse espagnole, qui lui a fait croire qu'il s'agit du tournage d'un film qui traite de la vie d'un baron de la drogue et ce en contrepartie d'une somme d'argent de 2.000 dirhams, précise la DGSN.
Al Alam :
• Ahmed Afilal, président de l’Union générale des entreprises et des professions, a déclaré au journal que les opérateurs dans le secteur informel apportent des contributions très importantes à l’économie nationale, précisant qu’ils emploient environ 2.400.000 personnes. Il a souligné la nécessité d’offrir des incitations à ces opérateurs et de considérer le secteur informel comme une activité économique parallèle, qui accompagne les unités régulières qui recourent à lui quand elles obtiennent des demandes de grande quantité qu’il faut réaliser en peu de temps. Il a par ailleurs affirmé que les agents économiques et sociaux du secteur informel sont prêts à payer les impôts et accéder au secteur formel, mais craignent un redressement fiscal.
• Les 3èmes Assises nationales sur la Fiscalité ont jeté la lumière sur le commerce de proximité. Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, a indiqué que le secteur de commerce emploie 1,5 million et offre 800.000 points de vente, où les petits commerçants constituent 81%, soulignant le rôle social parallèle au volet économique dans le soutien des ménages et l’activation du commerce de proximité a travers le « carnet ». Elalamy a rappelé les recommandations formulées à l’issue du Forum Marocain du Commerce tenue récemment à Marrakech. Selon lui, le secteur de commerce est le 2è employeur au niveau national (13,8% de la population active) et 1er employeur au niveau urbain (21,4% de la population active).
Al Ittihad Al Ichtiraki :
• Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a souligné le rôle central des commissions permanentes en tant que catalyseur de l’action parlementaire sur les plans législatif et du contrôle. Lors d'une réunion avec les présidents des commissions permanentes, El Malki a insisté sur la nécessité de parachever les aspects organisationnels en lien avec les activités de ces structures, après la confiance accordée aux présidents et membres de leurs bureaux élus, indique un communiqué de la Chambre des représentants. Il a également mis l’accent sur la participation effective des membres aux travaux des commissions et sur l'application des sanctions en cas d’absence, conformément aux dispositions des articles 69, 105 et 106 du règlement intérieur de la Chambre, notant qu’il a été décidé d'entamer la mise en œuvre de ces dispositions. • Plus de 3000 personnes ont bénéficié de la caravane médicale, organisée du 27 au 29 avril dernier, dans la localité de Diofior, dans le sud du Sénégal, à l'initiative de l'Association des Marocains lauréats du Sénégal (AMLS). A côté des pathologies habituelles, la caravane a pu déceler beaucoup de cas extrêmement compliqués tels que le cancer, le VIH, la tumeur palpébrale, l'ulcère de jambe, la nécrose distale, le décollement de rétine total, le glaucome stade terminal ou le diabète, apprend-on mardi auprès des organisateurs.
Bayane Al Yaoum :
• L'Ambassade du Japon au Maroc vient de lancer un concours pour l'attribution de bourses d’études pour l'exercice budgétaire 2020 au profit des étudiants marocains, accordées par le gouvernement japonais. Cette bourse est attribuée par le gouvernement du Japon aux étudiants dans les catégories suivantes: Research Students (Bourse de recherche pour les titulaires d'une licence et plus pour une durée de 1 an et demi, ou de 2 ans), Undergraduate Students (Bourse pour les bacheliers scientifiques et littéraires pour une durée de 5 ans (7 ans pour la médecine, médecine dentaire et médecine vétérinaire) et Specialized Training College Students (Bourse pour les bacheliers souhaitant avoir une formation professionnelle pratique pour une durée de 3 ans).
• L’Alliance de l’enseignement privé a appelé au renforcement de la place du privé en tant qu’intrant stratégique pour améliorer le système éducatif et diversifier les modèles de gestion éducative afin de promouvoir la création et l’innovation. Elle réclame une politique claire visant à assurer la stabilité des ressources humaines travaillant dans le primaire privé, soulignant la nécessité d’ancrer les principes d’égalité des chances et d’équité accordés par l’État à tous les membres du secteur de l’éducation et de l’enseignement, indépendamment de leur affiliation au secteur public ou privé.
Rissalat Al Oumma :
• Saïd Amzazi, ministre en charge de l’Education nationale, a affirmé lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, que les filières internationales, qui adoptent l’enseignement des disciplines scientifiques en langue étrangère, attirent davantage les élèves, précisant que le nombre d’élèves est passé de 50.000 à 140.000 au cycle qualifiant et de 80.000 à 220.000 au cycle collégial. Il a par ailleurs souligné que les résultats obtenus dans ces filières sont très satisfaisants et dépassent 90% par rapport à la moyenne nationale du baccalauréat, qui avoisine 73%.
• L’opération d’identification des cheptels ovins et caprins destinés à l’abattage de l'Aïd Al Adha, organisée par l'Office national de la sécurité sanitaire alimentaire (ONSSA), sous l’égide du ministère de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, a débuté dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a indiqué l’ONSSA. Cette opération gratuite devra toucher l’ensemble des éleveurs engraisseurs de la région en préparatifs de l’Aïd Al Adha 1440 (2019). Elle consiste en la pose, sur l’une des oreilles de l’animal, d’une boucle de couleur jaune qui porte un numéro de série unique à chaque animal, en plus de la mention en langue arabe "Aïd Al Adha". Al Ahdat Al Maghribia :
• Mustapha Ramid, ministre d’État chargé des droits de l’Homme, a affirmé que le désenclavement de 21 provinces et leur développement nécessitent des efforts particuliers. Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) supervise 149 projets visant le développent humain de ces zones qui connaissent des violations des droits de l’Homme, a dit Ramid. Répondant à des questions orales à la Chambre des conseillers, le ministre a relevé que ce travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation, notant que la réparation du préjudice collectif est un grand exploit national. Selon lui, le CNDH continue de suivre et d’exécuter les recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation.