La croissance annuelle du crédit bancaire à fin septembre a décéléré à 4,5% après 5,1% en août 2017, relève BAM des ses dernières statistiques relatives au mois de septembre.
Par objet économique, l’évolution du crédit bancaire reflète la décélération de l’ensemble de ses composantes, à l’exception des facilités de trésorerie qui ont vu leur baisse s’atténuer à 3% après 3,4%. Ainsi, le taux de progression des prêts à l’équipement est revenu de 13,5% à 12,1% et celui des crédits à l’immobilier de 3,7%% à 3,4%. De même, les crédits à la consommation ont marqué une hausse de 4,3% au lieu de 4,5% le mois précédent.
Par branche d’activité, les données trimestrielles à fin septembre 2017 font ressortir une décélération du rythme du crédit bancaire à 4,5%, en glissement annuel, après 6,3% en juin 2017.Cette évolution est attribuable essentiellement au ralentissement des crédits à la branche « bâtiment et travaux publics » à 0,4% après 3,8% et au repli des prêts aux « industries manufacturières » de 0,7% après leur hausse de 0,4% le trimestre précédent. En revanche, les crédits alloués à la branche « commerce » se sont accrus de 8,3% après 5% et ceux à la branche « hôtels » ont marqué une hausse de 0,8% après une baisse de 3,2% en juin 2017.
De même, le rythme de progression annuelle des crédits accordés par les sociétés financières autres que les banques aux agents non financiers a décéléré à 3,8% en septembre, après 5,9% un trimestre auparavant. Cette évolution recouvre une baisse de 9,7% des concours octroyés par les banques offshores après une hausse de 10%, et une progression de 5,6% au lieu de 5,1% des crédits distribués par les sociétés de financement.
Par secteur institutionnel, ce ralentissement traduit une décélération de la progression des crédits aux sociétés non financières privées de 3,9% à 0,5% et de ceux aux ménages de 8,2% à 8,1%.
Par ailleurs, le taux sinistralité ressort à 7,63%, à fin septembre 2017.