L’opération d’émission d’un sukuk souverain, initialement annoncée pour la fin du premier semestre 2017, a été décalée pour la rentrée, a annoncé hier à Rabat le Gouverneur de Bank Al Maghrib lors d’une conférence de presse.
Le Wali a tenu à préciser que le chantier de la finance participative est un processus “terriblement” long qui nécessite beaucoup d’efforts de la part des trois régulateurs (ACAPS, CSO et BAM) et ce pour garantir un démarrage en bonne et due forme et d'ajouter "que les régulateurs travaillent d'arrache-pied même les weekends pour finaliser ce chantier".
D’autre part, même si les sukuks donneront un rôle vital pour les établissements en leur permettant notamment de constituer un matelas de liquidité, ils ne seront pas incontournables en démarrage d’activité, estiment les professionnels. Selon eux, les fonds propres de démarrage des banques et les dépôts de la clientèle devraient être suffisants pour lancer la machine. À noter que, le gouvernement procédera en premier lieu à une mission des sukuks de type Ijara. Rendez-vous donc en septembre.