L'offre dépasserait largement la demande alors que les prix ont poursuivi leur baisse dans les grandes villes comme Casablanca, Rabat et Tanger. Ils se sont stabilisés dans des villes comme Marrakech.
Dans sa dernière livraison, La Vie Eco évoque la situation alarmante du secteur. Des professionnels déclarent que les transactions se font au "compte-gouttes". "A Casablanca par exemple, l'offre est très abondante, notamment sur le neuf", lit-on dans l'hebdomadaire.
Hassan Slaoui, notaire à Casablanca, indique que "la commercialisation d'un bien neuf peut durer entre 3 et 4 ans avant d'être totalement achevée". Il indique également que la baisse des prix s'est accélérée depuis septembre dernier. Pour lui, "promoteurs, banques et notaires ont accusé un net ralentissement de l'activité avec une baisse palpable des prix".
L'hebdomadaire évoque les perspectives 2018 où, selon les professionnels, il n'y a pas de signes de reprise pour le moment. Bank Al-Maghrib et d'autres organismes spécialisés tablent d'ailleurs sur une poursuite du marasme du secteur jusqu'en 2020.
L'hebdomadaire évoque également le marché de l'immobilier professionnel qui, lui, affiche une santé de fer. Même chose pour la location qui se porte plutôt bien.