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Les employeurs américains ont ajouté 209 000 emplois le mois écoulé dans un signe d'un léger ralentissement au niveau de la première économie mondiale.

Les gains restent néanmoins toujours solides mais ont marqué un ralentissement par rapport au début de l'année, d’après les mêmes chiffres. Le gain d'emplois de mai a été révisé à la baisse à 306.000 postes.

Le taux de chômage est tombé à 3,6 % en juin contre 3,7 % en mai, ce qui indique que le marché du travail reste tendu. Les salaires ont augmenté de 4,4 % en juin par rapport à l'année précédente.

Le secteur public, la santé et la construction font partie des secteurs qui ont créé le plus de postes d’emplois le mois dernier. Le rythme d’embauche a été plus lent dans les loisirs et l'hôtellerie.

Les entreprises qui embauchent des travailleurs et augmentent les salaires maintiennent une pression à la hausse sur l'inflation, ce qui complique les efforts de la Réserve fédérale pour affaiblir les pressions sur les prix en ralentissant l'économie par des taux d'intérêt plus élevés.

"Le marché du travail a été étonnamment fort en 2023", a déclaré Bill Adams, économiste en chef de Comerica Bank, cité par le Wall Street Journal.

"Les personnes qui ont perdu leur emploi dans la technologie ou l'immobilier ont pu trouver très rapidement de nouveaux emplois dans des secteurs qui manquent encore de main-d'œuvre", a-t-il ajouté.

Au début de l'année, de nombreux économistes prévoyaient que les hausses de taux de la Fed provoqueraient une récession d'ici le milieu de l'année et une diminution des embauches.

Cependant, l'inflation et l'activité économique n'ont pas ralenti autant que les responsables de la Fed l'avaient prévu, ce qui laisser prévoir d'autres hausses de taux.