Barclays a fait état vendredi d'une perte part du groupe de 1,2 milliard de livres (1,34 milliards d'euros) au premier semestre avec un impact négatif de 2,5 milliards de livres de la cession de ses activités africaines qui met, selon elle, un terme à sa restructuration.
La banque britannique a dit avoir dégagé une perte de 1,1 milliard de livres sur la vente de 33% dans Barclays Africa Group à laquelle s'ajoute une charge pour dépréciation de 1,1 milliard de livres supplémentaires.
Barclays avait réduit le mois dernier sa participation dans Barclays Africa Group à 15%, tournant la page de près d'un siècle d'une présence majeure sur le continent africain pour se concentrer sur les marchés britannique et américain.
Les pertes subies illustrent le prix que le directeur général Jes Staley est prêt à payer pour assurer le développement des activités de banque d'investissement dont il a fait le moteur du retour à la croissance.
Barclays a aussi achevé la réduction de ses activités non stratégiques promises à une cession sous le seuil des 25 milliards de livres, ce qui signifie que le solde peut désormais être réintégré au sein de la banque.
"L'achèvement de ses deux opérations majeures marque la fin de la restructuration de Barclays Group et rapproche la date à laquelle nos actionnaires vont pouvoir bénéficier de la pleine capacité bénéficiaire de nos activités", a dit Jes Staley dans un communiqué.
Il a dans la foulée annoncé un nouvel objectif à long terme d'une rentabilité des fonds propres supérieure à 10% sans préciser de calendrier pour sa réalisation.
Hors impact de la cession des activités africaines et des charges liées aux litiges, la rentabilité des fonds propres ressortait à 8% à la fin du premier semestre.