Le secteur halieutique au Burkina Faso possède un potentiel de développement relativement important aussi bien pour la pêche de capture que pour l’aquaculture, a indiqué le Premier ministre Paul Kaba Thiéba dans son discours vendredi au parlement sur la situation de la Nation.
Ledit secteur repose sur un potentiel de plus de 200 mille hectares d’eau de surface et 1 450 lacs de barrages et retenues d’eau exploitables pour la pêche et la production halieutique de façon générale, a-t-il dit, déplorant toutefois que malgré ce potentiel, la production nationale en poissons ne couvre que 20% des besoins.
Afin d’accroître substantiellement la production domestique du poisson, le gouvernement a fait le choix stratégique d’intégrer l’aquaculture aux aménagements hydro-agricoles, a-t-il assuré.