“J’ai été injustement accusé et placé en détention sur la base d’accusations sans fondement”, a-t-il dit lors de l’audience, selon une déclaration préparée à l’avance que Reuters a pu consulter.
“Contrairement aux accusations formulées par les procureurs, je n’ai jamais reçu de rémunération de la part de Nissan qui n’ait pas été divulguée, de même que je n’ai pas établi avec Nissan de contrat visant à recevoir une rémunération fixe non divulguée”, a-t-il ajouté.
Carlos Ghosn, 64 ans, qui est toujours PDG de Renault et de l’alliance Renault-Nissan, est apparu aminci, vêtu d’un costume sombre sans porter de cravate. Il a fait son entrée dans la salle d’audience menotté, attaché à une corde par la taille et escorté par deux gardes.
“J’ai toujours agi de manière honorable et légale. J’ai toujours agi avec intégrité”, a-t-il dit d’une voix ferme, ajoutant avoir toujours pris ses décisions avec l’aval des cadres de Nissan concernés.
Après s’être exprimé, il est retourné prendre place sur le banc des accusés, impassible, le regard le plus souvent fixé droit devant lui ou vers le sol.