Les prix du pétrole ont bondi hier à Londres et à New York après un avertissement adressé par les Etats-Unis à tous les pays important du brut iranien.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en août a gagné 2,45 dollars ou 3,6% pour terminer à 70,53 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a fini à 76,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,58 dollar ou 2,11% par rapport à la clôture de lundi.
Les cours ont soudainement grimpé quand un responsable du département d'Etat a indiqué que tous les pays achetant du brut à Téhéran "devaient stopper complètement leurs importations d'ici le 4 novembre s'ils voulaient éviter les sanctions américaines rétablies après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien".
Le géant français du pétrole Total avait ainsi fait savoir qu'il ne mènerait pas à terme un grand projet gazier en Iran, entamé en juillet 2017, à moins d'obtenir une dérogation de la part des autorités américaines.
En Libye, des autorités rivales du gouvernement basé à Tripoli ont annoncé lundi avoir repris à des groupes armés le contrôle de quatre terminaux par lesquels l'essentiel du pétrole libyen est exporté. Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA), reconnu internationalement, a appelé mardi le Conseil de sécurité des Nations unies à bloquer "toute tentative de vente illégale de pétrole".