Capitalisations sectorielles. Bourse de Casablanca.
Les banques représentent en effet 33,9% de la capitalisation boursière à la Bourse de Casablanca. On y ajoutant Maroc Telecom, on arrive facilement à 52 % du total. Cette représentativité des valeurs bancaires saute aux yeux lorsque l'on compare l'évolution de l'indice bancaire casablancais à l'indice Masi. Depuis le début de l'année 2017, les deux indices s'épousent parfaitement.
Pour le meilleur et pour le pire
La Bourse de Milan connait une configuration similaire. Durant l’été 2011, en pleine crise de la dette souveraine,le FTSE Mib avait alors amplifié la chute des indices européens à cause du poids des bancaires. Mais lorsque la BCE a pris des mesures pour sauver les banques du vieux continent, c'était ce même indice qui offrait les meilleurs "Beta" aux investisseurs pour jouer un rebond généralisé des Bourses européennes. La Bourse de Casablanca peut subir le même sort : Ses indices devraient de plus en plus refléter les fondamentaux de ce secteur et donc le contexte des taux. La gestion indicielle passive, qui reste répandue au Maroc, devrait aussi profiter à ces valeurs.