Dans l’histoire boursière, le mois d’octobre est souvent considéré comme la bête noire des investisseurs. Les plus grands krachs boursiers y ont lieu : 1929, 1987 ou encore 2008, pour ne citer que ceux-là. Loin de ces dates, sur notre marché national, ce mois a été très éprouvant pour les opérateurs cette année. C’est le pire mois d’octobre jamais enregistré après celui de 2008 (-4,08%). Une donnée à rajouter à la liste de similitude relevée dans notre précédente analyse sur le risque d'un bear market. Un risque réel mais pas encore confirmé.
Ainsi, cette déroute automnale a fait perdre au Masi 3,75%. Il recule de 12,13% depuis le premier janvier. A Wall Street, les pertes sont de 5,07% pour le Dow Jones, de 6,94% pour le S&P 500 et de 9,2% pour le Nasdaq. En Europe, le Stoxx 600 a perdu 5,6% et ce CAC 40 a reculé de 7,28%, son plus fort repli sur un mois depuis août 2015.
Eléments graphiques :
A moyen terme, le Masi évolue toujours au sein d’une figure de retournement haussier en biseau (deux lignes jaunes sur le graphique ci-dessous), dont le potentiel haussier ne sera confirmé qu'à sa rupture. L’indice a atterri sur le support baissier de la figure vendredi en clôture. On peut donc s'attendre à des réactions haussières dès cette semaine. Mais un véritable rebond moyen terme ne sera confirmé et défendu qu'à la cassure de l'oblique baissière de la figure notée ROB sur le graphique.
A plus court terme, l’avis passe de négatif à neutre, étant donné que l'indice arrive sur une large de zone de soutien entre 10.850 et 10.800 points.